
La digestion
Dans l’univers de l’entraînement, on parle beaucoup de l’alimentation, des suppléments, de la mécanique d’exercices, qui sont d’ailleurs tous des points très importants!
Cependant, on oublie parfois d’autres facteurs qui le sont tout autant. Ils sont plus souvent négligés ou moins valorisés.
Parmi ceux-ci on retrouve le sommeil, la gestion du stress, l’environnement hormonal… la digestion.
La digestion, c’est quoi bien digéré? C’est quoi être ballonné? C’est quoi optimiser sa digestion?
Tout d’abord, « avoir une bonne digestion », c’est très large! Si on résume, bien souvent, on dira que l’on a une bonne digestion… si on ne se demande pas si on a une bonne digestion. Règle générale, on remarque davantage les signes, à l’inverse, d’une mauvaise santé digestive.
Si on se sent ballonné après chaque repas, si la fréquence de nos selles est trop fréquente ou au contraire, trop peu fréquente, si des particules non digérées se retrouvent dans nos selles (mise à part le maïs, ce qui est normal), si on a fréquemment des diarrhées ou de la constipation, etc.
Les fameux ballonnements! Premièrement, être ballonner et ne pas avoir le ventre tout plat le soir, après 5 ou 6 repas dans la journée, comme le matin au lever lorsqu’on est à jeun : c’est deux choses tout à fait différentes! Avoir un petit bedon plus rond après une journée à se nourrir, c’est normal! Avoir le bas du ventre gonfler avant de tomber dans ses « SPM » : c’est aussi très normal!
Par contre, avoir le ventre gonflé en permanence ou après chaque repas et/ou collations peut effectivement cacher un problème au niveau de la digestion. Ça peut être dû à l’ingestion d’aliments inflammatoires, d’aliments que tu ne digères tout simplement pas bien, ça peut aussi être dû au fait que tu ne prends pas bien le temps de manger, que tu ne mastiques pas suffisamment, que tu es plus stressé qu’à l’habitude, etc.
Lorsqu’on parle d’aliments inflammatoires, on parle d’aliments qui généralement, pour une majorité de personnes, créent de l’inflammation et ne se digèrent pas bien. Il est possible que pour une personne, ces aliments passent tout de même bien et que pour une autre non.
On généralise donc les aliments qui sont reconnus pour créer de l’inflammation mais ça reste un peu comme un jeu d’essai et erreurs selon l’individu! Parmi ces aliments on peut entre-autre noter tout ce qui est produits laitiers, qui contiennent du lactose et les produits contenant du gluten. Hormis ceux-ci, toujours selon la personne qui les ingère, à peu près tous les aliments ont le potentiel d’être inflammatoire ou de mal se digérer…
Par exemple, certaines personnes ne digèrent pas bien les brocolis, tandis que d’autre oui, chaque système digestif est unique autrement dit. C’est d’ailleurs pourquoi il est important d’être à l’écoute de son corps et d’apprendre à se connaître pour éliminer autant que possible les aliments qui ne nous conviennent pas et ainsi favoriser une meilleure santé digestive.
Finalement, prendre le temps de manger… c’est probablement LE point le plus négligé. La digestion débute dans le cerveau. Donc, le simple fait de penser à son repas avant de le consommer aurait un impact sur la digestion de celui-ci, le regarder et sentir aussi! En visualisant ce que l’on s’apprête à déguster, le corps a le temps de se préparer, de se mettre en marche pour recevoir de la nourriture et entamer le processus de digestion avant même d’avoir pris une seule bouchée.
Ensuite, pendant qu’on mange, prendre le temps de bien mastiquer permettras de faciliter la digestion. Évidemment, moins on mâche, plus les morceaux avalés sont gros, et donc plus ceux-ci sont difficiles à digérer et demandent plus d’énergie au corps. De plus, manger devrait être en soit une « activité ». Être distrait par la télévision ou le cellulaire, manger debout, manger une bouchée par ci par là en faisant d’autres tâches, etc. viendra aussi nuire à la digestion.
Donc autant que possible, pour favoriser sa digestion on doit :
- Éliminer les aliments inflammatoires plus souvent qu’autrement
- Apprendre à se connaître
- Être à l’écoute de son corps et ne pas lui « donner » ce qu’il a de la difficulté à assimiler
- Prendre le temps de bien mastiquer
- Prendre le temps de s’asseoir, et d’apprécier son repas dans le calme
- Aimer ce qu’on mange.
Écrit par Éliane Bernier